LE GÂVRE
44690
Nom Breton AR C'HAVR
Région administrative :
Pays de la Loire Département
: Loire-Atlantique Arrondissement Chateaubriant Canton de Blain
Population : 1 385 habitants Habitants : les Gavrais Superficie : 5358 hectares dont 4500 de forêt
Altitude
:
30 et 32 m et le point le plus bas est l'étang à 24 m,
le point culminant
est le Haut Luc
56 mètres
cours d'eau :
blason : D'hermine à la fasce d'azur chargée de trois fleurs de lys d'or |
LE GÂVRE
Origine du nom
L'origine du nom serait « pays des chèvres »
Généralités
historiques :
L’histoire du Gâvre est entièrement liée à la forêt. À l’époque celtique, celle-ci recouvre entièrement le territoire de l'actuelle commune. L’histoire de la ville est liée à sa situation de territoire toujours limitrophe.
Le Duc Jean V décida sa reconstruction en 1422. Il chargea son frère Arthur de Richemont, futur Duc de Bretagne et connétable de France, compagnon de Jeanne d'Arc de mener à bien les travaux. Il fut rebâti, (demeure à six tours, de 75m de long sans vraiment de cour intérieure) entouré d'étangs, et pendant quelque temps abrita les ducs de Bretagne après leurs chasses en forêt. Françoise d'Amboise, épouse de Pierre duc de Bretagne eut la seigneurie en douaire à la mort de son époux et à l'avènement d'Arthur de Richemont. Elle y séjourna quelques années pour soigner sa mère Marie de Rieux.
Après le rattachement de la Bretagne au royaume de France, la forêt ducale devint domaniale. Les habitants durent à maintes reprises se battre pour faire respecter les exemptions d'impôts accordées par Pierre de Dreux. Ces privilèges disparurent la nuit du 4 août 1789 (abolition des droits et privilèges féodaux). Il subsiste cependant encore des droits que le conseil municipal vote chaque année.
Au XVIème siècle, avant l’Édit de Nantes (1698), le Gâvre se trouve aux limites des zones d’influences protestantes.
Après avoir servit de garnison, le château fut vendu, les étangs en partie comblés. Il tomba peu à peu en ruine, et servit de carrière après la révolution.
Particularités :
Maisons anciennes 15ème, 16ème, 17ème à colombage, à tourelles. Eglise reconstruite au 20ème, néo-gothique flamboyant : charpente de la nef. Chapelle de La Madeleine 12ème, restaurée 19ème : fenêtres du choeur en plein cintre, pignon avec petit clocher d'ardoise, Vierge 15ème. Musée Benoît (charpente 17ème) : intérieur 19ème ; la forêt et le bois. Visites guidées de la forêt domaniale de mars à septembre. Chênes, hêtres, pins maritimes et sylvestres. Convergence des allées au rond-point de la Belle-Etoile, dont le kiosque abrite une exposition présentant différentes facettes de la forêt. Chasse à courre. Promenades pédestres, cyclistes et équestres, parfaitement desservie par un réseau de pistes forestières tracées en 1810 Pratique sportive avec un parcours de santé. Plan d'eau 3 ha.
Ressources et productions :
La forêt composée pour 70% de feuillus, dont un tiers de chênes, a représenté jusqu'aux années 1930, l'essentiel des ressources de la commune. Sabotiers, boisseliers, bûcherons, charbonniers etc. occupaient la forêt en permanence. Actuellement elle est domaniale, et entretenue par l'ONF. On y produit chaque année quelques 15 000 m3 de bois pour la charpente, la menuiserie, la fabrication des fûts de chêne, la construction navale.
Sources : http://legavre.free.fr http://otsi.blain.free.fr http://fr.wikipedia.org http://www.infobretagne.com http://www.quid.fr
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